roméo et juliette ? ~ lya et hypolite.

Lya, après une ascension au grand hamberger qui bornait cet État, se trouvait à lever la tête afin de découvrir le sommet de l'aliment, pour voir si elle pourrait escalader celui-ci. La mine toujours aussi calme.

Ayant suivi une sorte de pâte jaunâtre, Hypolite escalada un cornet de de frites. En haut de celui ci, il aperçut une jolie jument (de je ne sais pas quelle robe car je ne vois pas la signature). L'étalon se tourna vers une frite en disant « T'as vu la beauté là-bas ? Et bien elle est pour moi ! »

Par la suite, un inconnu arrivait lui aussi dans la zone. Il ne semblait pas calme tel que Lya, non, lui était plutôt idiot, semblait-il. Le dit idiot se tournait alors vers une frite et s'exprimait à la frite elle-même : T'as vu la beauté là-bas ? Et bien elle est pour moi ! La demoiselle haussait un sourcil. Ce monsieur, à première vue, s'attendait à ce que Lya tombe sous son charme. Et bien non. Raté. D'un ton toujours aussi calme, elle dit : « À qui parlez-vous ? »

La jument paraissait très diferente de l'étalon qui continuait de la regarder avec des yeux de merlan frit. Il lança : « A ton reflet dans la moutarde ma chérie »

Lya, choquée par ces paroles dignes d'un véritable idiot pure souche, dit, d'un ton calme, mais pour une phrase au sens froid : « Je ne pense pas bonhomme... pour qui vous prenez-vous ? »

Pou faire son kéké des plages, le pie sauta de son cornet de frites au hamburger pour se retrouver juste a coté de la belle jument. « Pour l'homme de ta vie poulette. »

La jolie racla sa gorge, l'étalon ayant l'air d'ignorer ses paroles. Elle fut dans l'obligation de rabâcher sa morale à l'idiot : « Écoutez, mon bon, vous êtes bien beau d'essayer de m'endormir, mais je ne suis pas comme ça, pour moi, l'amour est précédé du temps passé ensemble par ceux qui le vivent, de la connaissance l'un pour l'autre, de la plaisance qu'on a l'un pour l'autre... Je suis consciente de la vie contrairement à vous autres. Pour moi, vous ne profitez pas d'être là. Ce n'est pas un profit de cavaler tout ce qui est. De boire, de fumer. »

Que de baratin pour rien dire ! L'étalon riposta : « Mais je ne fume pas et ne bois pas moi. Ne jugez pas sans connaître, c'est vous même qui dites qu'il faut faire connaissance avant de se lancer dans quelque chose de sérieux alors, faisons connaissance. »

La jument, sûre d'elle, dit : « Lorsque je disais ''vous autres'', je ne parlais pas que de votre cas. Soit, faisons connaissance... Et bien, qui êtes-vous ? »

« Hypolite, pour vous servir. » Il fit sa petite révérence style Louis XIV puis souris bêtement.

Lya salua poliment l'étalon, bien qu'il ne méritait pas la politesse, surtout venue de Lya. « Quant à moi, je suis Psychedelia. Mais préférez m'appeler Lya. »

« Enchanté de vous connaître Lya. Bon, ça y est on a fait connaissance je peux te draguer ? » lança-t-il en trépignant sur place.

Le sang de la jument ne fit qu'un tour, elle se dirigea vers Hypolite avant d'en retourner une sur celui-ci. Au moins, c'était fait. « Votre comportement est insupportable. »

La grise s'était approchée de lui et lui en avait mis une. Sans cligner des yeux il rétorqua: « Je supppose que ça veut dire non. »

« Bien vu. » « Je me demande bien qu'est-ce qui peut me retenir de m'en aller face à un idiot tel que vous... »

« Peut être que c'est mon chââârme naturel qui te séduit. » Il lança ses crins en arrière style Justin Bieber puis sourit avec un sourire colgate bien sûr.

« Tu pourras toujours rêver mon coco. »

« Fais attention à ce que tu dis poulette, là tu m'excites »

« Vous m'emmerdez. Foutez-moi la paix. Là, ça vous va ? »

« Rooh mais le prend pas mal, t'es belle, t'es bien foutue, t'es bonne c'est la règle des trois B »

« T'es un beau gosse raté, t'es un bolosse, t'es un boulet. »

« T'as une belle gueule t'es une belle meuf et t'as un beau cul »

« Vous me voulez n'est-ce pas ? »

« Oui, je te veux. Et pas seulement pour ta beauté extérieure. Tu sais, j'adore la manière dont tu ripostes à mes conneries, comme tu me regardes en soupirant, ton petit sourire en coin, donc oui je te veux »

La jolie ne sut plus quoi faire. Elle ouvrit la gueule (si si) mais ne prononça un mot. L'étalon était, certes, d'une idiotie impossible, mais, au fond, il acceptait Lya telle qu'elle était, du moins, il semblait l'accepter à première vue de ses derniers mots.